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Borrelia
Le tractus gastro-intestinal est l'une des plus grandes interfaces entre l'environnement interne humain et le monde extérieur. Sa fonction est de digérer et d'absorber les nutriments essentiels fournis par les aliments. En même temps, il fournit également une barrière qui empêche les molécules potentiellement dangereuses de passer à travers la muqueuse intestinale et d'accéder à la circulation systémique.
Les Borrelia sont divisées en « génoespèces » comprenant B. burgdorferi sensu strict, B. garinii et B. afzelii. Le terme utilisé pour décrire collectivement toutes ces génoespèces est B. burgdorferi sensu lato. B. burgdorferi envahit le sang et les tissus de divers mammifères et oiseaux infectés par la morsure de tiques du genre Ixodes. Le réservoir naturel de B. burgdorferi est supposé être la souris à pattes blanches. Les tiques transmettent les spirochètes aux cerfs, aux humains et aux autres animaux à sang chaud après un repas de sang sur un animal infecté. Chez la plupart des mammifères, y compris les humains, une infection par B. burgdorferi peut entraîner la maladie de Lyme.
La maladie de Lyme présente une variété de symptômes qui peuvent être confondus avec des troubles immunitaires et inflammatoires. L'inflammation autour de la morsure de tique provoque des lésions cutanées. L'érythème (chronique) migrant (ECM), une lésion cutanée en expansion unique avec une zone centrale éclaircie qui présente une apparence en forme d'anneau, est généralement la première phase de la maladie. L'arthrite, les affections neurologiques et les maladies cardiaques peuvent être des manifestations de stades ultérieurs.
Co-infections associées à la maladie de Lyme
Dans la maladie de Lyme, les co-infections surviennent fréquemment. L'impact clinique et pathologique des co-infections a été reconnu pour la première fois dans les années 1990. Leur synergie pathologique peut aggraver la maladie de Lyme ou induire des manifestations de maladie similaires. Les agents co-infectieux peuvent être transmis avec Borrelia burgdorferi par la morsure de tique, entraînant ainsi des infections multiples, mais une partie des co-infections surviennent indépendamment de la morsure de tique.
Des co-infections cliniquement pertinentes sont causées par Babesia, les espèces de Bartonella, Yersinia enterocolitica, Chlamydophila pneumoniae, Chlamydia trachomatis et Mycoplasma pneumoniae. Les infections causées par ces agents pathogènes chez des patients non infectés par Borrelia burgdorferi peuvent entraîner des symptômes cliniques similaires à ceux de la maladie de Lyme. Cela s'applique en particulier aux infections causées par Bartonella henselae, Yersinia enterocolitica et Mycoplasma pneumoniae.
Chlamydia trachomatis provoque principalement une polyarthrite. Chlamydophila pneumoniae provoque non seulement de l'arthrite, mais affecte également le système nerveux et le cœur, ce qui rend difficile le diagnostic différentiel. Le diagnostic est encore plus complexe lorsque des co-infections surviennent en association avec la maladie de Lyme. (from Berghoff W. Open Neurol J. 2012;6:158-78.)
Test des tiques (animal)
Test des échantillons (humains) pour les maladies transmises par les tiques
Tests liés aux maladies transmises par les tiques
La synthèse des tests liés aux MLI est une entreprise énorme. De nombreux articles, livres, sites web, blogs, etc. sont disponibles aujourd'hui et de multiples conférences sont organisées chaque année. L'objectif de cette contribution était de regrouper certaines de ces informations en tant que ressource pratique pour les patients, afin de favoriser une compréhension de l'utilité, mais aussi des limites des tests disponibles et des raisons sous-jacentes d'échec.
L'objectif final était également de souligner davantage la nécessité d'une approche globale et intégrative pour une meilleure gestion des MLI.
Test des échantillons (humains) pour les maladies transmises par les tiques
Panneau initial d'intégration de la maladie de Lyme chronique
Afin d'offrir une meilleure prise en charge des patients atteints d'infections chroniques et/ou persistantes qui sont très difficiles à détecter, il est important de se concentrer à la fois sur la détection directe des agents pathogènes et sur des tests de soutien indirects, notamment des tests pour les problèmes gastro-intestinaux.
Suite à de nombreuses discussions avec des spécialistes de la gestion des infections chroniques, nous, chez R.E.D. Labs, lançons le Panneau initial d'intégration de la maladie de Lyme chronique.
